L’identification des fougères étant assez difficile à travers les livres, nous présentons des “scans” de fougères coupées essentiellement celles que nous avons trouvées dans l’Est Parisien. Nos images représentent généralement un simple rameau en détail et non pas une plante entière. Voici quelques éléments pour identifier les fougères de l’Est Parisien.
Les fougères ont généralement des feuilles (thalles) pennées = une tige découpées en de multiples lobes. Elles peuvent ainsi être pennés (pennatiséquées) une fois (capillaire, polypode, etc…), Bi-pennées (Fougère mâle, femelle, des Chartreux,etc…) ou même Tri-pennées (Fougère aigle, Dryopteris dilatata, rarement Fougère des Chartreux).
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Fougère aigle (Pteridium aquilinum)
L’espèce de fougère la plus abondante dans son milieu.C’est elle qui forme des peuplements imposants au Pays Basque,dans le Cantal, en Bretagne, à Fontainebleau, etc… Pourtant elle est dépendante de sols acides et d’une bonne pluviométrie (sub-atlantique) ainsi c’est vraiment un bio-indicateur des forêts acides apparaissant liée géologiquement dans notre région avec le “Limon des plateaux” ou le Sable de Fontainebleau. Fortement ramifiée, avec des tiges ligneuses et fibreuses. Les lobes des feuilles sont lisses, pas dentées du tout (seuls quelques lobes à la base de la tige sont irréguliérement dentés). Pousse dans les bois exclusivement avec le chêne sessile, le bouleau, le tremble, le châtaignier. C’est une espèce commune dans son milieu :
- Forêt de Bondy
- Bois-St-Martin
- Au Raincy le long du talus SNCF
Fougère mâle (Dryopteris filix-mas)
Certainement le type même de la fougère dans l’esprit populaire. Médicinale vermifuge Forme de grandes rosettes dans les bois (calcaire ou siliceux) et de petites plantules sur les murs Les lobes sont rectangulaires, droit au bout, peu dentés. Souvent plantée dans les jardins et échappée à proximité même en ville. C’est la fougère poussant dans le plus grand nombre de sites. Voir également la fausse-fougère mâle. C’est une espèce commune.
- Coteau d’Avron
- Dans le massif de l’Aulnoy
- Et même sur certains quais et murs de Paris
Fougère femelle (Athyrium filix-femina)
Un autre grand classique populaire Forme de grandes rosettes sur sols riches et humides plus neutres ou calcaire Les lobes ont des dents rondes un peu comme une feuille de chêne sessile. Souvent plantée dans les jardins et échappée à proximité Ce qui explique qu’on la trouve surtout dans des milieux moins sauvages (haies, fossés de bocages). En forêt on la trouve dans des sols plutôt riches (humus épais humide) Espèce assez commune.
- Montreuil aux murs à pêches
- Coteaux d’Avron (1 pied dans le bois des frênes)
- Forêt de Bondy
- Dans les allées de certains bois (Montjay la Tour,etc..)
Fougère de la Chartreuse ou “Fougère des chartreux” (Dryopteris carthusiana)
Souvent la fougère qui pose le plus de problème d’identification : très variable. Les lobes sont grands, parfois larges, et se terminent par de petites pointes aiguës un peu courbées Pousse dans les bois exclusivement et surtout les chênaies silicoles et châtaigneraies Espèce assez commune.
- Bernouille
- Bois vers la Dhuis à Annet
- Bois St-Martin
- Forêt de Ferrières
Dryopteris dilaté (Dryopteris dilatata)
Une autre fougère qui pose aussi beaucoup de problèmes d’identification avec la Fougère des chartreux mais elle est généralement tri-pennée avec des écailles noires sur la tige. Lobes à dents fines un peu comme un peigne Généralement pousse dans des mares tourbeuses acides et des fossés humides. Espèce silicole, présente dans de rares stations.
- Bois de Celie dans les mares
- Bois de Livry-Gargan au bord d’une mare
- Forêt de Gros-Bois (94) dans les fossés
- Bois de la Grange dans les mares acides
- Nord de la Forêt Notre-Dame
- Bois de Bernouille dans un seul fossé à fougères
Polystic à soies (Polystichum setiferum)
Les polystics sont des fougères rares à aspect un peu “plastique” (raide au toucher). Tout comme la Fougère des chartreux les lobes se terminent par de petites pointes aigues mais leur base est asymétrique avec une grande dent vers l’avant (forme en dent de requin). Elle recherche des stations à atmosphére plus fraiches/humides à proximité de mare ou surtout de ruisseau néanmoins elle ne pousse pas dans l’eau. De nombreuses espèces de polystic sont cultivées (surtout à Paris) aussi certaines stations sont parfois échappées des jardins voire peuvent être issues d’espèces exotiques. Cette espèce est déterminante ZNIEFF en IDF.
- Belle station en bord de Dhuis à St Jean (77) le long d’un ruisseau à salamandres
- Bois de Celie (2 pieds vers une mare)
- Au Coteau d’Avron sur un mur de jardin face à l’entrée haute du parc
- Sur un parapet de l’Ile St Louis vers le pont de l’ile de la cité.
Polystic à aiguillons (Polystichum aculeatum)
Cet autre Polystic a la base des lobes encore plus asymétrique,projetés vers l’avant et plus soudée à la tige avec une très grande dent à la base pointée vers l’avant. Dans les bois elle recherche des stations à atmosphére fraiches/humides plus continentale et plus calcaire (ravins, frênaie-acéraie ?)
L’espèce Polystichum aculeatum est issue d’une ancienne forme particuliére d’hybridation entre Polystichum setiferum et Polystichum lonchitis (espèce montagnarde calcicole notamment du Jura). Cette espèce est protégée en IDF.
- Bois des Vallières (1 pied en bas de la falaise boisée)
- Citée à Coubron
Scolopendre (Phyllitis scolopendrium)
Bien connue comme plante verte d’intérieur c’est une des rares fougéres à feuilles non-lobées On la trouve généralement sur les murs calcaires. Espèce assez commune.
- Paris Hotel de Ville
- Canal St-Martin (Ecluses et Quai de la Marne vers la cité de la Vilette à Paris)
- Quais de la Seine (peu)
En atmosphére très fraiche/humide elle pousse dans les bois par terre sur sols calcaires. Rares stations.
- Au Bois des Vallières (abondante)
- Front de taille à Coubron (peu)
Ophioglosse (Ophioglossum vulgatum)
Une des autres espèces de fougères à feuilles non-lobées. L’aspect de la feuille unique rappelle le muguet mais en plus charnu et mou. La feuille est rarement surmontée d’un petit épis portant les spores lui donnant le nom populaire de “Langue de serpent”. Elle pousse dans les prairies humides ou les bois marneux souvent dans des allées gorgées d’eau durant l’hiver parfois dans le fond moussu de mare temporaire (Livry-gargan). Cette espèce est déterminante ZNIEFF en IDF. Pour notre région on la trouve :
- Carrière de Livry-Gargan (Chatinet) dans un cheminement et sur le fond d’une mare.
- Prairie de la Tuilerie à Coubron.
- Citée en forêt de Bondy (éteinte ?)
- Chelles du ZNIEFF du Bausset dans deux allées marneuses (en haut de la carrière et tout en haut du bois).
- Fort de chelles dans des ornières humides vers les cephalanthera pâles en haut pas très loin du fort.
- En lisère de carrière “de Clay-Souilly” dans une platière à bouleaux dans une flaque en lisière de bois (confirmée 2005).
- Dans une prairie humide à vaches à Compans
- Sur la Dhuis vers Montceaux-les-Meaux sur un sol mouillé du plateau silicole (une mare à utriculaire à coté)
- Dans un simple bosquet, le long de la route, en lisière Est des paturages à chevaux du Nord de Coupvray.
Polypode commun (Polypodium vulgare)
Les polypodes sont des fougères de petites tailles, à feuille unique peu lobées et souche rampante. Elles poussent notamment sur les murs, parfois sur les rochers moussus des bois ou les talus forestier de grès et/ou de sables tassés. Cette espèce a des lobes arrondis un peu ondulés et pousse aussi sur des murs calcaires. Espèce commune.
- Canal St Martin vers le quai de Jemmapes
- Canal de l’Ourcq sous le pont de la mairie de Pantin
- Bois de Celie sur un mur
Polypode interjectum (Polypodium interjectum)
Cette espèce a des lobes en dent de scies projetés vers l’avant. Elle pousse surtout en milieu acide surtout au Sud-Ouest de Paris (sables et grès). Dans l’Est Parisien essentiellement sur des murs dans les bois (uniquement naturalisée ?). L’espèce Polypode interjectum est issue d’une ancienne forme particulière d’hybridation entre Polypodium vulgare et Polypodium australe. Rares stations.
- Bois de Celie
- Forêt de Bondy
Ceterach (Asplenium ceterach)
Petite fougère des murs ensoleillés dont les lobes sont ronds d’une forme toute simple. Le dessous des feuilles est complétement recouvert de spores. Certainement naturalisée au Moyen-age elle ne se trouve que dans les parties historiques des villes Cette espèce est déterminante ZNIEFF en IDF.
- Canal St-Martin (Quai de la Marne) vers la cité de la Vilette à Paris
- Murs le long des rues au dessus de la gare de Thorigny (77)
Capillaire noir (Asplenium adiantum-nigrum)
Fougère méridionale préférant les talus terreux parfois très secs en été (sols calcaires ou limons sablo-argileux, murs). Aspect “plastique” et feuilles à lobes pointues, tige noire raide. Spores en traits fins. Rares stations.
- Coteau d’Avron sous des frênes sur le “talus à orchis bouc”
- Canal St-Martin (Quai de la Marne) vers la cité de la Vilette à Paris
- Mur à Chennevieres (rare)
- Arênes de Lutèce à Paris
Capillaire (Asplenium trichomanes)
Bien connue comme plante des vieux murs silicoles (souvent des quais en meulières). Lobes ronds ou carrès, tiges noires filliformes. Espèce assez commune.
- Canal St Martin (Quai de Jemmapes)
- Canal St-Martin (Quai de la Marne) vers la cité de la Vilette à Paris
- Sous certains ponts de la “petite ceinture” à Paris.
Rue des murailles (Asplenium ruta-muraria)
Certainement la fougère pouvant pousser dans les conditions les plus urbaines et extrême en aridité. Notamment sur les murs et quais de calcaire dur dans les parties historiques anciennes des villes. Aspect plastiques et lobes ramifiés de formes irrégulières. Espèce assez commune.
- Mur d’enceinte des Tuileries
- Canal St-Martin (Quai de la Marne) vers la cité de la Villette à Paris
- Quais de la Seine à Paris.
Fougère des marais (Thelypteris palustris)
Lobes des feuilles typiques pas dentés du tout, bi-pennatiséquées (plante pas ramifiée), tige ronde. Aspect fragile de la plante et des feuilles notamment en automne où elles fanent en devenant un peu rosâtres puis roussatres Bois tourbeux, mares à sphaignes, très rarement au bord des rivières. Surtout répandue sur la moitié Sud-Ouest de l’IDF (Essone). Cette espèce est protégée en IDF.
- En Bord de Marne à Champigny
- Mare à sphaigne à Neufmoutier-en-Brie
- Dans une mare au Nord de la Forêt Notre-Dame.
- En bord de Seine à Paris
- Citée dans la ZNIEFF du Bois de Célie/St-Martin
Fausse Fougère mâle (Dryopteris affinis)
Grande fougère ressemblant à la fougère mâle en plus robuste. Mais les feuilles d’une couleur plus brunâtres sont un peu plus raides avec les lobes un peu bombés (en tuile romaine) avec la nervure médiane en creux. Ces lobes sont rectangulaires, juste dentés au bouts et très peu sur les bords. Tache noire à la base des rameaux. Dessous de la tige à poils bruns-noiratres. Dessous des rameaux un peu velus eux aussi. Base de la rosette formant souche. Espèce du Nord-Ouest de l’Europe, méconnue en IDF avant 1980 (détermination difficile, nombreuses variétés).
Dans les Chenaies oligotrophe (acides) dans des endroits à atmosphére très humide à proximité des mares et endroits marécageux. Cette espèce est déterminante ZNIEFF en IDF.
• Emerainville au Bois de Celie en deux endroits vers des mares
• Forêt de Ferrières(1)
• Forêt Notre-Dame (1)
• Citée au Bois St-Martin
Détermination selon la “Flore forestière française”:
– Dryopteris affinis affinis : Ecailles du pétioles brun-roux à brun-noir, nombreuses Rachis et axes des segments tachés de noir Segments peu ou pas dentés plus ou moins tronqués à l’extrémité.
– Dryopteris affinis supsp borreri (=D. x tavelii) : Ecailles du pétioles brun-roux à brun-noir, peu nombreuses Tache noire seulement à l’attache des axes secondaires sur le rachis Segments dentés sur leur marge latérale.
– Dryopteris filix-mas : Ecailles du pétioles bruns clair à fauve pâle Rachis et axes des segments non tachés Segments dentés ou au moins crénelés denticulés.
Blechnum (Blechnum spicant)
Fougère à aspect vraiment particulier intermédiaire entre le scolopendre et le polypode. Feuilles vert sombre lobées à aspect plastique. Généralement dans les hêtraies fraiche à atmosphére humide notamment près de sources. Rares stations
• En forêt de Ferrières, sur le talus des fossés (3)
Les autres fougères de l’Ile de France
Les fougères suivantes n’ont pas été observées actuellement par l’ANCA dans l’Est Parisien, certaines y ont existées mais sont apparemment éteintes ou juste méconnues.
Polypode austral (Polypodium australe)
Plante méconnue, plus méridionale et donc plus fréquente vers l’Atlantique et le Midi. Ressemble à Polypodium interjectum mais avec des dents sur les lobes. La surface des feuilles est très bosselée par les spores. A Noirmoutier cette fougère pousse sur les chênes verts jusqu’à une bonne hauteur (épiphyte). Au bord de la Méditerranée elle remplace les autres Polypodes mais en stations calcaires ensoleillés Rares stations
• Citée dans l’ Essonne, à chercher…
Capillaire de Montpellier
Méridionale et juste cultivée dans nos régions.Elle est très rarement naturalisée en ville.
• Citée à Paris.
Les fougères très rares et protégées de l’Ile de France
Cystoptéris fragile (Cystopteris fragilis)
Une petite fougére rare des murs à atmosphére humide souvent des stations de capillaire sur des murs ou des rochers frais.L’aspect peut rappeler la fougére des Chartreux mais les lobes ne se terminent pas par une pointe aigue et surtout la plante est bien plus petite et fragile (15 cm) et pas poilue du tout. La plante peut entiérement sècher durant l’été en juillet-août et subsister comme de l’herbe brun-roussatre couchée sur les murs. Demande donc une atmosphere humide et fraiche (continentale/montagnarde).
• Menacée de disparition. Jadis elle existait près de Paris dans plusieurs stations (Aulnay-sous-bois par exemple) certainement sur des murs, des quais de canaux ou des ponts de chemin de fer.
Polypode du chêne (Gymnocarpium dryopteris)
Plante petite et fragile à forme caractéristique en croix de la tige. Forêts froides et acides de chênes et noisetiers dans l’humus épais souvent dans des éboulis recouvert de feuilles (éteinte en IDF).
Polypode du calcaire (Gymnocarpium robertianum)
Plus robuste avec les lobes prostrés, avec un duvet un peu blanchâtre, sur murs très frais et froids de calcaire dur.Demande une atmosphere humide et fraiche (continentale/montagnarde) voir aussi.
• Citée à Paris (presque éteinte, échappée du Jardin des Plantes ?)
Doradille du Forez (Asplenium forisiense)
La forme générale de la feuille vue de loin rappelle une jeune Fougère mâle (en plus brillant) et non pas le Capillaire Noir (qui pourtant lui est apparenté) Remarquez la forme des grosses feuilles les plus à la base de la tige = trapues avec des dents triangulaires à angles obtus (comme les cheveux de Lisa Simpson !) Aspect plastique, lisse, vert et pas poilue du tout. comme le Capillaire Noir. Spores en gros paquets larges Trouvée à Verdezun en Lozère dans un site de falaise Gres/Poudingue/Granit sous des blocs formant un abris sous roche suintant & humide & moussu.
- Eteinte en IDF (Gres et Poudingues de Fontainebleau, Nemours)
Doradille de Billot (Asplenium billotii)
Citée notamment à Fontainebleau et en Essonne.
Botryche lunaire (Botrychium lunaria)
En France dans les pâturages frais de montagne.
- Citée dans l’Ouest IDF (éteinte).
Fougére des montagnes (Oreopteris limbosperma)
Lobes non dentés, à glandes jaunâtres. Forêts acides.
- Citée à Rambouillet
Osmonde royale (Osmonda regalis)
Grande plante arbustive ramifiée (50cm à 2m) lobes très larges sans dents. Spores sur des tiges séparées En France dans les forêts tourbeuses, maquis litoraux atlantiques et gorges rocheuses méridionales.
- Citée dans la Moitié Ouest IDF et à Montgé-en-Goële (éteinte) et Ferté sous Jouarre (éteinte).
- Aussi souvent plantée dans des parcs et jardins même à Paris (Bercy) ou St-Maur.
Doradille du Nord (Asplenium septentrionale)
Aspect d’une touffe d’herbe, feuilles en lanières vertes fines à peines ramifiés avec des spores en dessous. Classique dans les fissures des falaises fraiches (non calcaires) des bords de rivières du Massif central.
- Citée comme dispersée sur les rochers siliceux surtout au Sud IDF.
Ophioglosse des Açores (Ophioglossum azoricum)
L’autre Ophioglosse est bien plus petit, a plusieurs feuilles et est très rare. Dans les platières de Grés.
- Citée notamment à Fontainebleau et en Essonne
Boulettes d’eau (Pilularia globulifera)
Petite plante ressemblant à un jonc poussant dans la terre humide au bord des mares des forêts acides voir aussi.
- Citée à la forêt Notre-Dame
Botryche à feuilles de matricaire (Botrychium matricariifolium)
Patûres sableuses rases. Rarissime en plaine. Eteinte.
- Citée à Bauchamp (1902)
Dryopteris à crêtes (Dryopteris cristata)
Ces fougères ressemblant à la la Fougère de la Chartreuse mais dont les feuilles fertiles ont des rameaux triangulaire étagés perpendiculairement à la tige. On les retrouve dans les bois marécageux (Aulnaies).
- Citée dans le Massif de Rambouillet
- Fontainebleau (éteinte)
- Une plante un peu ressemblante (sp. ?) au marais d’Esbly (77) en 2005
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Télécharger le livret “identifier les fougères de l’Est parisien” (bientôt disponible).